Notre cerisier de Virginie, tellement magnifique quand il est en fleurs, est envahi de ces "cocons" qu'on voit plus souvent dans les conifères. Comment m'en débarrasser ? Si vous avez de bonnes idées, cliquez ici ! Et merci d'avance ;-) |
jeudi 13 mai 2010
Au secours ! Chenilles ???
mercredi 12 mai 2010
Les pivoines sont prometteuses !
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mardi 11 mai 2010
Microcosmos au Carroir (2)
... Et le plus "beau", dans les pivoines ! Pour la suite de Microcosmos au Carroir, cliquez ici ! |
lundi 10 mai 2010
Un peu de blanc ! (3)
le premier Arum de l'année !
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dimanche 9 mai 2010
Microcosmos au Carroir
Cette première photo est un peu floue, mais j'aime bien les couleurs et l'impression de jungle . Mais ce n'est qu'un plan de thym !
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La Paix du Coeur
Dimanche 9 mai 2010 - 6e dimanche de Pâques
Dès le début de ses Confessions, saint Augustin a cette phrase d’une concision et d’une profondeur extraordinaire : Fecisti nos ad te et inquietum est cor nostrum, donec requiescat in te (Augustin, Confessions, livre 1, chap. 1, ligne 6) « Tu nous as faits pour toi (fecisti nos ad te) et notre coeur est sans repos (inquietum est) jusqu’à ce qu’il se repose en toi (donec requiescat in te). Ce texte contient déjà tout ce qu’on peut dire sur la paix du coeur. L’expression latine « fecisti nos ad te » possède une force qu’il est bien difficile de rendre en français. L’accusatif de « ad te » implique un but, un mouvement vers. Et puis il y a aussi l’opposition entre le fait que notre cœur est « sans repos » (inquietum), sans quies, sans quiétude, aussi longtemps qu’il ne se repose (requiescat) qu’il trouve sa quies en Dieu. Inquietum, pourrait évidemment se traduire aussi par inquiet. Et il y a deux formes d’inquiétude. L’une est négative et l’autre positive. L’inquiétude négative consiste à être tiraillé entre toutes sortes de préoccupations contradictoires qui nous enlèvent la paix de l’esprit et du cœur. L’inquiétude positive est celle qui vient du refus de se reposer en quoi que ce soit d’autre que le but désiré, et qui s’identifie au désir. Un cœur en paix c’est un cœur unifié – un cœur qui n’est pas divisé entre des amours et des désirs contradictoires. C’est surtout un cœur centré sur un but vers lequel il tend en ligne droite. C’est là le sens de la vie monastique. C’est là aussi le sens premier du mot moine. On relie souvent le mot grec monachos à un autre grec monos, et on en conclut que le moine est celui qui vit seul. Ce qui n’est pas le sens premier. Dans le langage chrétien primitif, avant que n’apparaisse le phénomène monastique, le mot grec monachos, qui n’existe pas dans le grec classique, est utilisé pour désigner quelqu’un qui a assumé le célibat Or la racine sémitique du mot signifie non seulement « être seul », mais « être un », ne pas être « divisé ». Et c’est là le sens fondamental du mot monachos, comme c’est le sens du célibat assumé pour le Royaume des cieux. Le moine c’est celui qui est un, unifié, intègre. Dans le psaume 86, nous chantons: « unifie mon coeur pour qu’il cherche ton nom ». « Unifie mon cœur » veut dire : « Fais que je n’aie pas un cœur partagé ». Cette unité du cœur est l’équivalent de la « pureté du cœur ». Et quel est l’opposé de cette unité ou de cette pureté, c’est la « duplicité » du cœur. Un cœur en paix c’est un cœur unifié, qui n’est pas partagé entre divers buts et divers amours, qui va droit au but, qui n’a qu’un but, qu’une préoccupation dans sa vie. Qu’un amour.
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